Le loup gris, figure emblématique de la faune sauvage, a été largement exterminé par l’homme, surtout au XIXᵉ siècle, dans de nombreuses régions de son aire de répartition originelle. Au XXIᵉ siècle, la population mondiale de loups gris ne compte plus qu’environ 300 000 individus, concentrés dans des zones sauvages telles que la taïga sibérienne et canadienne, ainsi que dans les steppes et massifs montagneux d’Europe et d’Asie centrale.

Face à ce déclin, le loup gris est désormais protégé dans de nombreux pays occidentaux, où des efforts importants sont déployés pour préserver les populations restantes. Des programmes de sauvegarde et de réintroduction ont été mis en place, notamment en Amérique du Nord, où le loup a pu recoloniser des zones dont il avait disparu.

Ces initiatives visent non seulement à rétablir cet animal dans son habitat naturel, mais aussi à rétablir l’équilibre écologique dans les écosystèmes où il joue un rôle crucial en tant que prédateur. Bien que des défis subsistent, notamment liés aux conflits avec les activités humaines, la protection du loup gris symbolise une prise de conscience globale de l’importance de préserver la biodiversité et les grands prédateurs.