Cartigny, une commune du canton de Genève, est située dans la campagne genevoise sur la rive gauche du Rhône. Un ancien méandre du fleuve, transformé en étang en 1940, se trouve dans la Réserve Naturelle du Moulin-de-Vert. Cette réserve, couvrant près de 40 hectares de forêts et prairies, a joué un rôle crucial dans la protection de la faune locale. En 1968, la réserve cynégétique a marqué la première étape vers l'interdiction de la chasse dans le canton de Genève, contribuant ainsi à la préservation de l'écosystème.

La zone protégée autour du Rhône, entre la ville de Genève et la frontière française, inclut le plan d'eau de Verbois, le Vallon de l’Allondon, les Teppes de Biolay et du Véré, ainsi que les réserves forestières des bois de Chancy, formant l'une des plus vastes et riches zones protégées du canton. Inscrite à l'inventaire fédéral des paysages, cette région est prisée par les oiseaux migrateurs, les naturalistes, et les promeneurs.

Cartigny est mentionné pour la première fois en 1220, lorsque les comtes de Genève attribuèrent au prieur de Saint-Victor la défense de la région contre la Savoie. Durant la Réforme, les habitants devinrent sujets de la Seigneurie de Genève, mais subirent encore les contraintes imposées par la Savoie jusqu'au Traité de Turin en 1754. Finalement, en 1815, Cartigny devint suisse avec l'entrée de Genève dans la Confédération. La commune a adopté les armoiries de François Bonivard.