Plan-les-Ouates, une commune genevoise, a été mentionnée pour la première fois en 1537 sous le nom de Plan-des-Vuattes. Faisant partie du canton de Genève depuis 1816, elle appartenait initialement à la commune de Compesières. Cette région a été louée par Compesières à l’État de Genève pour établir un camp militaire sur la plaine des Ouates, où les milices accomplissaient leurs exercices entre 1819 et 1875.

Le 16 juin 1851, Plan-les-Ouates, aspirant à son indépendance, se sépare de la commune de Compesières par une décision du Conseil d’État. La scission a donné naissance à deux nouvelles communes : celle du "haut", comprenant Bardonnex, Charrot, Landecy et Evordes, et celle du "bas", regroupant Arare, Saconnex-d'Arve et Plan-les-Ouates. Cette dernière devient officiellement une commune indépendante le 1er juillet 1851.

Passant d'un village agricole de 3 500 habitants en 1970 à une commune suburbaine de plus de 10 000 résidents, Plan-les-Ouates a connu une transformation significative. La zone maraîchère a cédé la place à des industries, notamment horlogères, au point que la commune est parfois surnommée avec humour "Plan-les-Watch". Chaque printemps, Plan-les-Ouates célèbre la fête du Feuillu, perpétuant ainsi ses traditions locales.