Veyrier, située dans le canton de Genève, est une commune dotée d'une riche histoire et d'un patrimoine archéologique précieux. La région a longtemps servi de refuge en raison de ses forêts denses et de ses nombreuses grottes, notamment sur le Salève, une montagne voisine. Les fouilles archéologiques menées dans les carrières du Salève ont considérablement enrichi notre compréhension des populations magdaléniennes. En 1833, François-Isaac Mayor y découvre un artefact important : une tige ornée d'épines, datant du Magdalénien, trouvée dans un niveau archéologique non mélangé.

Au Moyen Âge, Veyrier était sous la seigneurie de Symond, une possession d'une famille noble établie à Cluses au XVIe siècle. Sous la domination savoyarde depuis le XVIe siècle, la commune devient entièrement savoyarde après le premier traité de Turin en 1754. En 1792, après la campagne d'Italie dirigée par Napoléon Bonaparte, Veyrier est annexée par la France et intégrée au département du Léman. Cependant, en 1816, le second traité de Turin permet à Genève de récupérer Veyrier, qui devient officiellement une partie du canton de Genève le 23 octobre de cette année.