Le mont d'Arvel, majestueuse crête des Préalpes vaudoises perchée sur le territoire de la commune de Villeneuve, dans le canton de Vaud en Suisse, dévoile un riche passé marqué par l'exploitation de ses ressources naturelles. Culminant à des hauteurs vertigineuses, cette montagne offre bien plus que des panoramas à couper le souffle.

Depuis le Moyen Âge, le versant nord du mont d'Arvel est le théâtre d'une intense activité minière. Des carrières exploitent ses entrailles pour en extraire divers matériaux de construction, notamment la pierre à bâtir, le calcaire à crinoïde communément appelé "marbre" pour son aspect poli, ainsi que du ballast et du gravillon. Cette richesse géologique a façonné le paysage local et alimenté une industrie prospère, contribuant au développement économique de la région.

Le mont d'Arvel, en tant qu'arête terminale du chaînon d'Aveneyre, sépare la vallée de l'Eau-Froide de celle de la Tinière, surplombant majestueusement la plaine de Villeneuve à l'est. Sa présence imposante définit l'horizon et témoigne de l'ingéniosité humaine à exploiter les ressources naturelles.

Tout au long de son histoire, le mont d'Arvel a été le témoin de transformations industrielles majeures. Des carrières familiales aux entreprises modernes, l'exploitation des matériaux a évolué pour répondre aux besoins changeants de la société. Si son utilisation comme pierre de taille a décliné avec l'avènement du béton et du ciment, le mont d'Arvel demeure un symbole de l'ingéniosité humaine et de l'interaction entre l'homme et la nature.

Aujourd'hui, malgré les bouleversements économiques et technologiques, le mont d'Arvel conserve son caractère unique et continue d'inspirer les générations futures, comme en témoigne le roman évocateur de Malatraix, qui puise son inspiration dans les mystères et les légendes de cette montagne emblématique.