Le mont Blanc de Cheilon, dominant majestueusement le val des Dix dans le canton du Valais, est un sommet emblématique des Alpes pennines, culminant à 3 870 mètres. Sa silhouette, particulièrement distinctive vue du val des Dix, se présente comme un triangle isocèle, ses arêtes créant une symétrie presque parfaite qui captive les observateurs et les alpinistes.

La riche histoire d'ascensions de ce sommet débute le 11 septembre 1865, lorsque Justin Fellay et Johann Jakob Weilenmann réalisent la première ascension via le col de Cheilon, poursuivant par l’arête nord-ouest puis l’arête sud-ouest. Le parcours d'escalade s'est diversifié au fil des années, chaque nouvelle route ajoutant à la légende du mont. En 1887, Jean Maître, accompagné de H.W. Topham et Arthur Macnamara, conquiert la montagne par l’arête est. Quelques années plus tard, en 1896, Antoine Bovier, son fils et Julien Gallet ouvrent l’arête nord-nord-ouest, désormais connue sous le nom d'« arête Gallet ».

Les exploits continuent avec Jean Bournissen et Jean Gaudin, qui, en compagnie de A. Stuart Jenkins, escaladent l’arête nord-nord-est, nommée plus tard « arête Jenkins », en 1905. Enfin, en 1938, Wolfgang Gorter et Ludwig Steinauer bravent la face nord, marquant une autre page historique de ce sommet imposant.

Chaque ascension du mont Blanc de Cheilon a enrichi l'histoire de l'alpinisme, faisant de cette montagne un des joyaux des Alpes suisses, non seulement pour sa beauté naturelle mais aussi pour son héritage d'aventure et de courage humain.