La promenade Jean-Jacques-Mercier, située à Lausanne, a une histoire riche remontant à la fin du XIXe siècle. À cette époque, le site de Chissiez était encore couvert de vignobles. En 1899, la proposition de remplacer ces vignobles par un immeuble a rencontré une forte opposition des habitants, soucieux de préserver les beaux points de vue pour le public. Leur pétition a conduit à la création de la promenade, inaugurée en 1910 grâce à un don de 40 000 francs suisses de Jean-Jacques Mercier-de Molin. Ce don était destiné à créer un parc public en mémoire de son père, Jean-Jacques Mercier, tanneur et homme d'affaires.

L'aménagement de la promenade a rencontré des défis techniques et géologiques, obligeant l'architecte à abaisser l’esplanade de trois mètres par rapport aux plans initiaux et à renoncer temporairement à la construction d'un kiosque à musique au centre. Ce kiosque a finalement été construit en 1922, après la résolution des problèmes techniques. À l'origine, l’esplanade, les escaliers, les chemins en zigzag et les arbres formaient une symétrie parfaite autour de l'axe central de la promenade. Cependant, certains arbres ont disparu avec le temps, altérant cette symétrie.

À l’extrémité est de l’esplanade se trouve la Pierre Vinzio, un imposant bloc erratique offert par Charles Vinzio en 1903 pour célébrer le centenaire de l'adhésion du canton de Vaud à la Confédération suisse. Ce bloc a été installé dans la promenade en 1911, ajoutant une touche historique à ce lieu paisible.